18 mai 2008
Entrailles
Grues ,
grues bleues comme les émaux à l'âme
transportez moi au chevet de la nuit qui clame
vers les catafalques de ma genèse
déroulez le filin-lyre qui délivrera mes chaînes
ouvrez au coeur que le néant déchaîne
béance , créance et laisse pérance
aimez en moi la vaine occurence
qui me démène à la défloraison des eaux
à la profusion des faux
délestez moi du bois dur des ans
détestez moi du poids des gens
suspendez moi à la sprirale des nuages-jeux
amenez moi vers la dérive du malheureux
du mal heureux , du va l'heureux !
Grues , dites moi si Dieu insiste ...
si moi j'existe
six mois et je me désiste .
Pour toi mon frère cette offrande à la limite tardive et sans frontière
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